Les premiers films de John Waters sont particulièrement représentatifs de l’association des genres camp et trash. Tout comme le mouvement homosexuel a utilisé le camp pour confronter la société à ses idées préconçues, John Waters et des réalisateurs comme les frères Kuchar ou Russ Meyer ont utilisé l’esthétique camp pour se dresser contre les normes et conventions socio-culturelles et les notions de ’bon goût’. Leur cinéma alliant trash et camp transgresse tous les codes moraux possibles et brise les tabous et les frontières de la décence. Ce module spécial permettra au spectateur de transiter par le kitsch hollywoodien des années 50, de faire escale dans les drive-in des années 60 et 70 et de terminer son périple par des films trash à petit budget des années 80.
Nous vous proposons une divine soirée à l’ambiance camp le vendredi 8, avec musique, animations et concours de déguisement... vous êtes prévenus, et chaleureusement conviés !