Après le mois de mars et sa célébration de l’âge d’or des salles d’arcades et des grands classiques du jeu vidéo, le mois d’avril est l’occasion d’explorer ce que le jeu vidéo nous raconte depuis une dizaine d’années. Si ce dernier est devenu une industrie de divertissement colossale, son expansion a permis une certaine réappropriation par tout un chacun. Ce sont ces sorties de route de la logique industrielle qui seront au centre de notre programmation. Créateurs, utilisateurs, artistes : chacun, à sa façon, a fait sien ce medium interactif. Du retournement d’un discours anti-jeux (solitaire, violent et toutes ces choses) à la conception de films par les moteurs graphiques de jeux vidéo (Machinima) en passant par l’évocation de pratiques qui relèvent du spectacle, nous vous proposons pendant quelques soirées d’aller toucher du doigt les limites du jeu vidéo.